Le SAV des problèmes de McLaren

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Le SAV des problèmes de McLaren

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1980. Alors qu’aucun pilote McLaren n’est monté sur le podium au cours de la saison, Ron Dennis, soutenu par Marlboro, devient l’homme fort de l’écurie fondée par Bruce McLaren en 1963. Plus ou moins contraint de renoncer à ses fonctions de directeur de l’écurie puis d’en céder la présidence exécutive à Martin Whitmarsh, en 2009, Ron Dennis profite, comme un écho de l’histoire, d’une saison 2013 vierge de tout podium pour faire son retour à la tête de l’écurie britannique

Sur décision du conseil d’administration de McLaren, Ron Dennis reprendra dès février les fonctions de président exécutif de l’écurie : « Mes co-actionnaires m’ont mandaté pour écrire un nouveau chapitre excitant dans l’histoire de McLaren, à commencer par l’amélioration de nos performances sur la piste comme en dehors. Durant les prochaines semaines, j’ai l’intention de mener un examen approfondi et objectif de chacun de nos départements avec pour objectif d’optimiser chaque aspect de nos opérations existentes tout en identifiant les domaines où nous pouvons nous appuyer sur nos technologies pour nous développer et voir s’il est approprié d’investir davantage. Je suis excité à l’idée de reprendre mes fonctions de président exécutif et de travailler avec mes nombreux collègues et coactionnaire pour remplir notre objectif qui est de briller dans tout ce que nous faisons. »

Si Martin Whitmarsh conserve ses fonctions de directeur de l’écurie, le retour de Ron Dennis n’en laisse pas moins à penser que les jours du Britannique sont comptés du côté de Woking. Si certains estiment que Ron Dennis, 66 ans, lorgnerait également sur le siège qu’occupe Martin Whitmarsh sur le muret des stands, d’autres évoquent l’arrivée prochaine de Ross Brawn. Avant même qu’il ne quitte ses fonctions à la tête de l’écurie Mercedes afin de profiter d’une année sabbatique, Ross Brawn avait en effet fait l’objet de rumeurs l’envoyant chez McLaren, notamment par le biais de Honda.

Il en fallait donc bien peu pour que la rumeur reprenne, faisant cette fois-ci de Ross Brawn le remplaçant de Martin Whitmarsh sur le muret des stands. Si McLaren s’est refusée à commenter les rumeurs, John Watson, ancien pilote de l’écurie britannique, lui, ne s’en prive pas : « S’il s’agit de faire venir quelqu’un à brève échéance, pour ce que j’en sais, Ross Brawn ne serait pas disponible au regard des termes qui ont pu être discuté lors de son départ de chez Mercedes. Dans les faits, Ross est en vacances et je sais qu’il a prévu d’aller à la pêche pour les prochains mois, donc je ne pense pas qu’il va se remettre immédiatement dans le bain de la Formule 1, mais ce qu’il se passera après nous reste inconnu. »

Le Britannique doute par ailleurs que l’ancien directeur technique de Ferrari puisse collaborer avec l’emblématique patron de McLaren : « D’un point de vue personnel, si le futur package McLaren et Honda est très attractif, si vous songez aux succès de McLaren en 1998 et 1999 et aux victoires de Ferrari entre 2000 et 2004, il y avait beaucoup de ressentiments entre les deux écuries et notamment à leur tête. Alors, s’ils arrivent à mettre ça derrière eux et qu’ils se rapprochent pour travailler ensemble, ce serait un scénario intéressant à suivre. Mais, de mon point de vue, ce serait improbable. »

McLaren a cependant d’autres chats à fouetter. En effet, si l’écurie a annoncé qu’elle alignerait sa nouvelle monoplace à Jerez, ceci est conditionné au passage avec succès des 13 crash-tests qu’impose la FIA aux écuries. Or, d’après des échos venus d’Italie et relayés par le site grandprix247.com, la MP4-29, dessinée par Matt Morris, aurait échoué à l’un – ou plusieurs – de ces crash-tests. Par la voix d’un de ses porte-paroles, l’écurie se voulait cependant rassurante : « A cette période de l’année, il est normal pour toutes les équipes de tout pousser à la limite afin d’extraire le maximum de performance, et les crash-tests n’y échappent pas. McLaren passera tous les tests avant de prendre la piste. »

L’équipe du SAV de la F1 est naturellement revenu sur la situation chez McLaren ainsi que sur :

• L’état de santé stationnaire de Michael Schumacher ;
• La liste des engagés 2014 et les numéros choisis par les pilotes ;
• La démission de Bernie Ecclestone de ses fonctions d’administrateur de Delta Topco, la société détentrice des droits commerciaux de la Formule 1.
• La non-reconduction de Charles Pic chez Caterham.