Le SAV de la course du Grand Prix d’Italie 2014

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Le SAV de la course du Grand Prix d'Italie 2014
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L’équipe du SAV de la F1 est revenue sur la victoire de Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d’Italie, devant Nico Rosberg (Mercedes) et Felipe Massa (Williams). Vous y découvrirez les résultats de vos Top 10 mais, en attendant, nous vous invitons à découvrir les résultats commentés de ceux que vous avez classés au-delà de la dixième place.

22ème – Sutil (10 pts)

Rien à voir ! Passez votre chemin ! De l’aveu même du pilote Sauber, sa course « n’était pas spectaculaire ». Quinzième à l’arrivée, l’Allemand n’avait tout simplement pas le rythme nécessaire pour espérer mieux, même s’il a connu un Grand Prix sans faute : « L’équipe a bien travaillé et nous n’avons pas fait la moindre erreur. Nous devons malgré tout continuer à travailler sur la voiture afin d’améliorer notre performance. Ce n’était pas une course facile, mais nous l’avons terminée sans le moindre incident. »

21ème – Gutierrez (12 pts)

20 secondes ! C’est la sanction infligée à Gutiérrez pour avoir – une nouvelle fois ?! – été jugé coupable d’une collision avec Romain Grosjean dans les tous derniers tours. Si les commissaires ont compris et accepté que la Sauber frappée du n°21 souffrait de problèmes de freins, ils n’en ont pas moins jugé le Mexicain responsable d’un accident que Monisha Kaltenborn qualifie elle-même de « non nécessaire » : « Je n’avais vraiment pas l’intention de changer de ligne, mais c’est ce qu’il s’est passé : un moment malheureux mais nous devons aller de l’avant, » expie le Mexicain, auteur d’un troisième arrêt pour changer sa roue crevée. Mais la course était déjà bien mal embarquée dès le départ quand le natif de Monterrey, en délicatesse avec ses pneus durs, a rapidement été contraint de basculer sur une stratégie à deux arrêts.

20ème – Chilton (32 pts)

Sauvé de la dernière ligne sur la grille par Daniil Kvyat, Max Chilton termine sa course dans les pneus de la deuxième chicane au 6ème tour : « Une fin prématurée décevante pour moi. Malheureusement c’était de ma faute : j’ai freiné un peu trop tard et je n’ai pas pu prendre le virage. » Une petite erreur de pilotage qui coûte cher et qui vient allonger la liste de ses contre-performances.

19ème – Bianchi (37 pts)

Avant de prendre le départ du Grand Prix d’Italie, Jules Bianchi ambitionnait de rivaliser avec Kamui Kobayashi et les deux pilotes Lotus. Malheureusement, que ce soit sur le plan de la performance ou de la stratégie, le pilote Marussia n’était tout simplement pas suffisamment armé : « Sur la fin, nous avons un peu manqué de vitesse en ligne droite et nous n’avons pas pu faire mieux. Au sein de l’équipe, nous savons dans quels domaines nous devons nous améliorer et tout le monde travaille sans relâche pour tirer le maximum de cette voiture. En attendant, nous devons simplement oublier la déception de ce week-end et nous tourner vers Singapour où le circuit conviendra mieux à notre voiture. »

18ème – Vergne (45 pts)

Parti 12ème, arrivé 13ème, le Français n’était pas à la fête ce dimanche. Après les qualifications, il accusait une voiture difficile à conduire, ce qui semble avoir également été le cas durant la course : « Malgré le fait que nous ayons travaillé très dur, session après session, pour améliorer le comportement de la voiture, je me suis débattu pendant toute la course, rendant les choses difficiles aujourd’hui. »

17ème – Ericsson (48 pts)

Le Suédois, qui s’est élancé des stands, a passé la quasi-totalité de la course en dernière position, ne gagnant des places temporairement qu’au profit d’arrêts aux puits des adversaires. Avec deux abandons en tout et pour tout dans cette course et la pénalité de Gutierrez, il finit à la 19ème place : « Partir de la voie des stands à cause de la pénalité d’hier n’était pas idéal, mais finalement je pense que c’était une course correcte. Je n’ai pas fait d’erreurs et j’ai été constant dans mes temps au tour. Malheureusement mon rythme ne me permettait pas de finir plus haut, mais je sens que j’ai fait tout ce qui était possible aujourd’hui. »

16ème – Maldonado (56 pts)

Exception faite de leurs abandons respectifs, ce n’est que la deuxième fois de la saison que Pastor Maldonado voit l’arrivée devant Romain Grosjean. Quatorzième, à un tour des leaders, le natif de Caracas a été l’auteur d’une course anonyme malgré un bon envol : « J’ai pris un bon départ et j’ai réalisé un premier tour solide qui m’a permis de mieux me positionner que sur la grille puisque j’ai pu passer les deux Sauber, » se félicite le Vénézuélien. Las, la suite de la course fut moins enthousiasmante pour le porteur du n°13 qui, lâché par la poisse, a été rattrapé par le manque de performance de la Lotus E22 : « J’ai essayé d’attaquer la Toro Rosso devant moi mais leur vitesse de pointe en ligne droite était insurmontable. Par conséquent, nous avons roulé à un rythme solide sans rien avoir à craindre des voitures qui nous suivaient mais aussi sans avoir le rythme pour tenter d’attaquer les voitures devant nous au bon moment. »

15ème – Hulkenberg (60 pts)

Ce n’était décidément pas le week-end de “Hulk” avec une course à l’image des qualifications, à savoir en demi-teinte et sans résultat probant : « J’ai pris un bon départ, particulièrement si l’on considère que j’étais en pneus Durs, mais j’ai perdu le contact avec les voitures devant moi assez rapidement parce qu’elles étaient en pneus Medium et que je n’avais pas le même rythme. C’était assez difficile de gérer la voiture, notamment le train arrière : j’avais beaucoup de survirage et c’était délicat à conduire. » Une contre-performance d’autant plus criante pour l’Allemand lorsque l’on fait la comparaison avec son coéquipier qui ramène 4 points.

14ème – Kobayashi (71 pts)

Le Japonais, de retour en course dans le baquet Caterham, a dominé à la fois les Marussia et son équipier. Arrivé 17ème, il s’est montré très satisfait de sa course : « J’ai fini devant les Marussia, ce qui est un bon résultat pour nous. Les évolutions introduites à Spa fonctionnent bien et nous progressons réellement. Maintenant, Monza est un circuit assez unique donc nous verrons bien ce que cela donne sur d’autres circuits. »

13ème – Grosjean (83 pts)

Parti 18ème, le pilote Lotus est redescendu 21ème au bout de 2 tours, puis a bataillé pour progressivement remonter à la 16ème place. Comme si les “qualités” de la E22 ne suffisaient pas, il a perdu un élément aérodynamique et a vu le pneu arrière de Gutierrez toucher son aileron avant à 5 tours de la fin, heureusement sans gravité pour lui : « Rien n’a réagi comme ça devait, le couple moteur, l’embrayage, la pédale… Il faut qu’on se reprenne un petit peu, qu’on se remette tous ensemble au travail et qu’on essaye de réagir. C’est dur, fatigant et épuisant. C’est une saison comme ça… On le sait. Quoiqu’il en soit, l’an prochain sera meilleur. »

12ème – Alonso (216 pts)

Malgré une voiture pas aussi à l’aise qu’on aurait pu le croire, Fernando Alonso était remonté à bloc comme pour chaque prestation devant les tifosi. Hélas, si le pilote espagnol ne souffre d’aucun reproche, c’est sa mécanique qui aura décidé de jeter l’éponge à domicile : « Après une longue suite de courses sans problème, c’est vraiment dommage d’abandonner ici à Monza, devant tous nos fans. J’aurais aimé pouvoir faire une course très différente pour eux. »

11ème – Räikkönen (268 pts)

Fernando Alonso au tapis, les espoirs de Ferrari reposaient sur les seules épaules de Kimi Räikkönen. Si le Finlandais évite à la Scuderia l’humiliation suprême de repartir bredouille de son antre, il ne doit pas moins s’en contenter d’une neuvième place condamné qu’il fut par le manque de puissance du V6 italien : « Nous savions que cet endroit s’annoncerait difficile à cause de ses longues lignes droites. Évidemment, nous espérions faire mieux pour l’équipe, pour les fans, mais nous n’avons pas rencontré de problème et nous terminons à la neuvième place. L’équilibre de la voiture était bon mais ce sont le grip et la vitesse de pointe qui nous ont vraiment manqué. Nous arrivions à nous rapprocher des autres, mais dès que nous les suivions de près, nous perdions énormément d’appui et la voiture devenait tellement légère qu’il était difficile d’essayer de les dépasser. »

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