Retour du GP de France – Épisode 4 : Le Mans, un zeste

A l’occasion du retour du Grand Prix de France au calendrier de la Formule 1, le SAV de la F1 vous présente les circuits qui ont accueilli l’épreuve entre 1950 et 2008. Quatrième épisode avec le Circuit Bugatti du Mans, dans la Sarthe.

LE CIRCUIT

Tracé du Circuit Bugatti du Mans

Distance.
Circuit de 4,422 km
1967 : 80 tours pour 353,760 km

LES TRUCS A SAVOIR

Cas d’école. La réputation du Circuit de la Sarthe n’est plus à faire, celui-ci accueillant les 24 Heures du Mans depuis 1923. Cependant, l’Automobile Club de l’Ouest estime qu’il faut savoir se diversifier et décide donc de faire construire, en 1965, le circuit Bugatti, long de 4,4 km, qui reprend les infrastructures et une portion du circuit de la classique mancelle, mais dont une grande partie est à l’époque située dans des zones de parking. Il est d’ailleurs surtout destiné à servir à son école de pilotage. Cependant, à des fins de promotion, l’ACO réussit à convaincre l’Automobile Club de France d’y organiser un Grand Prix de F1, en 1967.

Impopulaire. Le problème du Circuit Bugatti, à l’époque, est qu’il s’inscrit dans le contexte où les pistes de référence en France sont Reims, Rouen ou encore Charade, des tracés longs et rapides, plus en phase avec les standards des années 1950-60. Avant même que les pilotes ne posent les pieds dans la Sarthe, la petite piste sinueuse peine donc à séduire et une fois sur place, les craintes sont confirmées. Le paddock parle alors sans ambages de « Grand Prix des Parkings », certains estimant même que la course aurait dû se tenir sur le grand circuit. Autre problème une fois sur place : l’immensité des infrastructures destinées à accueillir les 24 Heures du Mans et un plateau d’une cinquantaine de voitures fait bien vide face à un peloton de F1 réduit qui plus est à une quinzaine de monoplaces. Enfin, côté public : alors que la capacité maximale pour les 24H (qui se sont tenues un mois plus tôt) est de 200’000 personnes, seulement 20’000 viendront le jour de la course du Grand Prix, disséminées dans les différentes tribunes disponibles ; c’est moins que pour certaines séances d’essais de l’épreuve d’Endurance. Tout cela réunit amènera la F1 à ne plus jamais y poser les roues.

Le palmarès
1967 – J. Brabham (Brabham-Repco)

LES TITRES AUXQUELS VOUS AVEZ ÉCHAPPÉ

Machines à Le Mans
En pole, Sarthe
Courage, Fillon !
ACO, Santiano
Insultanat d’au Mans

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