Grande-Bretagne 2014 : Le Top/Flop des Essais Libres

Avant les qualifications et notre podcast en direct ce samedi aux alentours de 20h30, voici les tops et les flops des essais libres du Grand Prix de Grande-Bretagne 2014.

Les tops

Fernando Alonso. On a beau le répéter, le savoir, l’Espagnol tient son équipe à bout de bras. Son rythme de course lors de la seconde session d’essais libres, ce vendredi, aura permis de constater que Ferrari pouvait largement jouer parmi les trois meilleures forces du plateau, faisant presque jeu égal avec Red Bull (1:40.1 de moyenne pour RBR contre 1:40.2). Plus encore, c’est l’écart, au niveau du rythme sur les longs relais, entre Kimi Räikkönen et lui qui impressionne. On sait le Finlandais peu à l’aise, mais ces essais ont confirmé qu’il était loin du compte. Sans doute, l’alliance de ces deux constantes – un Alonso présent et un Räikkönen en difficulté – accentue l’écart, mais quoiqu’il en soit le double-champion du monde a les moyens d’espérer une nouvelle arrivée dans le top 5.

Williams et ses mécaniciens. Trois heures : c’est le temps qu’il a fallu aux équipes de Williams pour remettre sur pied les deux voitures et particulièrement celle de Felipe Massa, bien endommagée après sa sortie de piste lors des premiers essais libres. Si le temps perdu n’a jamais vraiment pu être rattrapé, la faute à un roulage sur le sec bien diminué et un roulage sous la pluie ce matin, l’équipe de Sir Frank, moins fringante qu’en Autriche, aura au moins pour elle l’efficacité et la satisfaction d’avoir pu renvoyer en piste la FW36 n°19.

La Mercedes W196. Revenir à Silverstone, chaque année, c’est se rappeler du commencement de la F1 en 1950. Mais, cette année, Mercedes a tenu à attirer l’attention sur sa propre histoire en exposant, en plein centre de son garage, la Mercedes W196 au volant de laquelle le légendaire Juan-Manuel Fangio fut champion du monde en 1954 et en 1955, sans toutefois parvenir à s’imposer sur le tracé anglais. Un clin d’œil sympathique de la part de la marque allemande, qui continue de soigner l’image qu’elle veut renvoyer alors qu’elle offre à la F1 version 2014 une lutte au sommet pour un premier titre depuis… 1955.

Les flops

Williams. Problème technique, sortie de piste, morceau de capot moteur qui se détache en pleine ligne droite… Le début du week-end de l’équipe à domicile n’a pas été de tout repos. Une situation qui contraste avec le Grand Prix d’Autriche, il y a deux semaines, lors duquel « les blancs » avaient brillé quasi-constamment en parvenant à chiper la première ligne, à l’opportunisme, aux deux Mercedes et à signer un podium mérité et sans contestation. Plus encore, Willams a d’ores-et-déjà indiqué que ses ambitions seraient revues à la baisse sur un tracé qui ne convient pas aussi bien que Spielberg aux qualités de la FW36. Une modération que les longs relais lors des essais libres semblent appuyer, l’écurie de Grove se présentant à priori comme la quatrième force du plateau, derrière Mercedes, Red Bull et Ferrari.

Susie Wolff. Quatre tours et puis… c’est tout. Pour le premier roulage officiel d’une femme en discipline reine depuis 1992, l’on aurait aimé pouvoir admirer le style de l’Ecossaise, voir ses temps, voir comment elle évolue au fil d’une séance. Las, nous n’avons vu qu’« un tour et demi à fond » comme elle l’a déclaré, avant que la Williams ne s’immobilise. Finalement, le plus rafraichissant fut la réaction de S. Wolff qui n’a pas boudé son plaisir d’être seule avec la voiture malgré le peu de temps passé en piste et donne rendez-vous dès Hockenheim, en espérant que ce qui ne sera plus une première se passe mieux.

Toro Rosso. Décidément, la saison 2014 des voitures de la petite Scuderia est avant tout une histoire de roues. Mal fixées lors des arrêts aux stands ou défectueuses en plein roulage, l’équipe de Faenza voit se multiplier les problèmes qui coûtent cher, à la fois financièrement et sportivement. Cette fois-ci, c’est un problème qui est survenu sur la voiture de Jean-Eric Vergne – tiens, tiens… – lors de la seconde séance et qui n’a pas été sans rappeler le problème de son équipier, Daniil Kvyat, en Autriche. On se souvient qu’en 2010, lors d’essais du Grand Prix de Chine, Sebastian Buemi avait perdu ses deux roues sur le même freinage. Une faiblesse de ce côté-là ?

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