Le SAV des qualifications du Grand Prix de Belgique 2014

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Le SAV des qualifications du Grand Prix de Belgique 2014
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L’équipe du SAV de la F1 est revenu, dans une émission en direct, sur les pluvieuses qualifications du Grand Prix de Belgique 2014, au cours desquelles Nico Rosberg (Mercedes) a réalisé la pole position devant Lewis Hamilton pour une première ligne 100% argentée, la première depuis le GP du Canada. Le duo à l’étoile devance Sebastian Vettel (Red Bull).

Rosberg – Hamilton : l’Allemand gagne aux freins

Jamais cette saison, l’expression « les pilotes Mercedes sont seuls au monde » n’avait été aussi appropriée : deux secondes, c’est l’écart fatidique qui a séparé les hommes de Brackley de l’informe masse de leurs concurrents durant toute la Q3. Et au moment de se départager, entre eux, l’avantage revient à Nico Rosberg qui n’a plus été précédé par Lewis Hamilton, en qualifications, depuis l’Espagne. Le Britannique a échoué à deux dixièmes de l’Allemand mais surtout, a échoué dans sa tentative de produire un tour sans erreur, la faute selon lui à un nouveau problème de freinage, notamment au virage 1 que le champion du monde 2008 n’est jamais parvenu à dompter.

« C’est un circuit où vous devez avoir confiance dans les freins. On peut voir en Q3 que je tirais tout droit alors que le frein gauche ne fonctionnait pas sans que j’en sache la raison. Mes freins ont glacé et lorsque ça arrive, c’est très difficile de les retrouver : il faut mettre un peu plus de freins à l’avant, mais ce n’est pas facile à corriger. » Le Britannique ne s’inquiète cependant pas pour la suite de son week-end : « D’ici demain, on pourra nettoyer les freins et nous débarrasser de ça : ce sera OK pour la course. »

Vergne à contre-temps

Cinquième temps de la Q1, Jean-Eric Vergne pouvait être ambitieux pour la suite des qualifications alors que l’on se dirigeait vers tout, sauf une accalmie, du côté de la météo : des conditions qui ont contribuées à faire la réputation du natif de Pontoise. Pourtant, JEV doit au final se contenter d’une décevante 12ème position, juste derrière son coéquipier, en 2:09.805.

Alors que la plupart des pilotes ont amélioré leur temps d’environ une seconde entre la Q1 et la Q2, le Français n’a quant à lui fait mieux que de… 6 millièmes. La faute à un début de séance passé dans des stands que le peloton avait déserté afin de limer le bitume détrempé du circuit de Spa-Francorchamps et, ainsi, de faire monter leurs pneus à température optimale : « J’ai eu un problème d’échappement et y a un peu tout qui a pris feu à l’arrière, donc il y a eu pas mal de problèmes sur la voiture en qualifs, surtout en Q2. Après, j’ai fait mon dernier tour sans trop d’énergie parce qu’on ne m’a pas… on va dire que… le timing n’était pas bon du coup, » commentait-il, à chaud, au micro de Canal+.

Hülkenberg « perd confiance » et sombre

Les trombes d’eau qui se sont abattues sur les Ardennes ont rendu la piste très humide en Q1. Les conditions sont propices à des surprises et c’est pourtant sans grand étonnement que Jules Bianchi rallie la Q2. Le pilote Marussia, quasiment jamais dans la zone rouge durant cette première partie de qualifications, a assuré relativement tranquillement son passage parmi les dix-sept meilleurs, s’offrant même le luxe de devancer Kevin Magnussen (McLaren) et… Nico Hülkenberg (Force India).

Dans la liste des pilotes qui pouvaient se faire piéger, le n°27 ne figurait pas en bonne place. Comme au terme de la Q1, finalement. Avec une VJM07 certes peu fringante, l’Allemand, d’habitude à l’aise sur piste humide, a semblé en grande difficulté. Incapable de s’extraire, en fin de session, de la zone rouge, il lâche, à la radio : « Les freins sont juste devenus de plus en plus froids et j’ai perdu toute confiance ». La confiance, utile quand il s’agit d’aborder le Raidillon de l’Eau rouge ou de se jeter sur la pédale de freins aux Combes ou à la chicane, a donc fait défaut à l’Allemand qui s’élancera du 18ème rang. Il ne s’est élancé de plus loin, dans sa carrière, qu’une seule fois : à Monza, en 2012, où un problème technique l’avait empêché de signer le moindre temps. A froid, il a reconnu sa responsabilité dans ce mauvais résultat : « Nous avons choisi de chausser un seul train de pneus intermédiaires pour toute la session. Peut-être que ce fut un facteur dans le fait d’avoir manqué la Q2 parce que mes pneus étaient assez vieux et usés à la fin. La Q2 était quand même possible, mais j’ai commis des erreurs dans mes deux derniers tours et j’ai trop freiné dans le dernier virage, je suis sorti large et j’ai perdu du temps. »

Tours idéals et vitesses de pointe

PiloteÉcurieQ1Q2Q3TempsQualifVmax
RosbergMercedes33.67859.39532.4862:05.5591266.7 Km/h
HamiltonMercedes33.71359.47032.6362:05.8192278.2 Km/h
BottasWilliams34.04260.18433.2172:07.4436273.8 Km/h
AlonsoFerrari34.25759.99633.2472:07.5004265.4 Km/h
VettelRed Bull34.24560.01633.3082:07.5693266.2 Km/h
RicciardoRed Bull34.11060.19533.5492:07.8545270.8 Km/h
MassaWilliams34.25260.30633.4342:07.9929265.6 Km/h
RäikkönenFerrari34.55659.92833.6612:08.1458255.6 Km/h
MagnussenMcLaren34.34561.01233.2742:08.6317266.4 Km/h
ButtonMcLaren34.46760.77133.7672:09.00510265.8 Km/h
KvyatToro Rosso34.75960.84433.6642:09.26711262.7 Km/h
VergneToro Rosso34.77061.07533.7912:09.63612260.6 Km/h
SutilSauber35.27461.11633.6222:10.01214244.8 Km/h
PérezForce India34.71661.54833.8202:10.08413256.1 Km/h
GrosjeanLotus34.75661.68534.1082:10.54915265.5 Km/h
BianchiMarussia35.41061.48633.9162:10.81216245.5 Km/h
HülkenbergForce India34.74461.88934.1962:10.82918253.4 Km/h
MaldonadoLotus35.65261.53434.0752:11.26117251.9 Km/h
ChiltonMarussia35.81462.47234.1352:12.42119241.7 Km/h
GutiérrezSauber35.88062.88134.6532:13.41420248.9 Km/h
LottererCaterham36.10162.76934.5992:13.46921237.2 Km/h
EricssonCaterham36.20063.57934.6592:14.43822238.1 Km/h
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