Chine 2015 – Le SAV des qualifications, en direct

À 15h, vous pourrez écouter en direct notre émission revenant sur les qualifications du Grand Prix de Chine de F1 2015 et la pole position de Lewis Hamilton (Mercedes) devant Nico Rosberg (Mercedes) et Sebastian Vettel (Ferrari). En attendant, nous vous proposons les faits marquants de cette séance.

Mise à jour : le podcast de cette émission est disponible ici !

Q1 : Une question de confiance

Si vous demandez à n’importe quel pilote quel élément est le plus crucial dans la recherche de la performance, on vous répondra que ce sont les freins. Quand ceux-ci sont bons, le pilote peut optimiser sa distance de freinage. Mais surtout, il peut mieux doser l’effort sur la pédale et donc mieux inscrire la voiture en entrée de virage, ce qui permet de prendre la bonne trajectoire pour au final avoir en sortie de courbe la vitesse la plus élevée possible. Ça, c’est la théorie.

Et s’il y a bien un pilote qui aimerait que la théorie soit traduite en pratique ce week-end, c’est bien Daniil Kvyat. Parce qu’en guise de freins, il semblerait que ses mécanos lui aient plutôt monté une espèce de roulette russe qui passe aléatoirement du « ça marche » au « ça chauffe », pour enchaîner sur « y a rien » ou à l’opposé « on bloque tout ». Et, chaque fois qu’il s’apprête à appuyer sur la pédale de frein, le jeune pilote Red Bull doit se poser la question de savoir quel numéro il va bien pouvoir tirer. À la longue, ça doit tout de même entamer un brin la confiance et donc les performances. On ne lui en voudra donc pas dans ces conditions de passer de justesse en Q2.

Buchor

Q2 : Le travail c’est la santé, ne rien faire c’est conserver ses pneus

Bienvenue pour la séance flemme du jour, mais c’est bien normal sous le beau soleil de Shangh… Ah désolé on me dit que l’on ne voit pas le soleil, il y a trop de pollution… Service minimal pour de nombreux pilotes qui pensent déjà bien sûr à économiser leurs pneus pour la course. Seul « lève-tôt » de la séance, Marcus Ericsson s’est offert 5 minutes de piste vierge en début de Q2, rejoint ensuite par la majorité des pilotes, exception faite des Ferrari et de Pérez qui se sont limités à 5 minutes de roulage en fin de séance. Et après on va dire que les latins sont des feignants ! Mercedes s’est aussi offert le luxe d’un seul tour rapide pour ses pilotes, toujours aussi efficaces.

Autre « feignantise », cette fois-ci bien plus problématique, celle des équipes motorisées Renault. Seul Ricciardo s’est offert l’accès en Q3, tandis que les problèmes de freins de son coéquipier ont persisté. Les Toro Rosso ont quant à elles continué sur la lancée de leurs Essais Libres assez moyens. Les pilotes au moteur français ont perdu leur lutte face aux Lotus, qui placent Grosjean en Q3, mais surtout face aux deux Sauber qui se sont placées dans le Top 10, c’est la première fois depuis la Corée du Sud 2013 !

Shinji

Q3 : Tir groupé

Lors des deux premiers week-ends de course, les pilotes Sauber n’ont pas réussi à accorder leurs violons. Quand l’un faisait une bonne performance, elle était aussitôt contre-balancée par une erreur ou un souci sur la voiture de l’autre. Les tâtonnements de début de saison semblent ici arrivés à leur terme puisque l’on retrouve les deux pilotes au coude à coude en dernière partie des qualifications. Si l’on omet l’écart entre les deux lors de la Q1 (exercice plus délicat puisque les voitures en piste sont plus nombreuses), les écarts en Q2 et Q3 sont respectivement de 0,110 et 0,091 seconde : on peut donc penser qu’ils ont chacun pu exploiter leur monoplace au maximum.

Et comme ils n’ont utilisé qu’un seul train de pneus dans cette Q3, cela leur ouvre un peu plus de possibilités stratégiques que leurs concurrents directs pour la course de demain. On peut alors se prêter à imaginer un beau duel de leur part. À moins, bien sûr, qu’un excès d’optimisme au freinage ne passe par là…

Buchor

Classements et données

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Classement des qualifications

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Les qualifications en chiffres