GP Chine 2016 – Preview : Rosberg a-t-il marabouté (outé ? outé ?) Hamilton ?

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Avant le début du Grand Prix de Chine, l’équipe du SAV de la F1 vous propose sa présentation de la troisième manche de la saison 2016 du Championnat du Monde de Formule 1.

Le circuit

Tracé du Circuit de Shanghai

La distance. 56 tours du circuit de Shanghai (5,451 km) sont prévus, pour une distance totale de 305,066 km.

Le DRS. Deux zones DRS seront mises en place à Shanghai : la première sur la deuxième moitié de la longue, longue, très longue ligne droite arrière, avec un point de détection entre les virages 12 et 13, et la seconde sur la ligne droite de départ/arrivée, avec un point de détection juste avant le virage 16.

L’analyse. Comme on est des feignasses, on vous renvoie à l’article de l’année dernière.

Fab

Les enjeux

Le rouge portera-t-il chance à Ferrari en Chine ? La Scuderia n’a pas encore réussi à ramener ses deux voitures à l’arrivée d’une course cette année, ni à nous prouver que la monoplace pouvait vraiment rivaliser avec les Mercedes. L’occasion sera belle ce dimanche, d’autant que Lewis Hamilton, comme s’il devait toujours lui arriver un truc à chaque course, ne pourra partir mieux que 6ème suite à un changement de boite. Rosberg reste malgré tout prudent, car il sait à quel point son coéquipier est redoutable, même s’il va tenter à Shanghai une 6ème victoire consécutive, un chiffre conséquent, rendez-vous compte que son père à gagné 5 course… dans toute sa carrière de F1 ! Les soucis du champion du monde en titre pourraient aussi profiter au Mister 4 (même s’il porte le 3) du paddock : Daniel Ricciardo, abonné au 4èmes places, pourrait vouloir viser un podium cette semaine, même si la Red Bull ne semble pas forcement la plus à l’aise sur cette piste aux longues lignes droites. A moins que la surprise ne vienne de Kvyat, qui n’a plus d’excuses pour foirer ses qualifs vu que l’on est revenu à l’ancien système…

Derrière, nous allons encore retrouver ce peloton à la fois dense et si disparate. La Williams va-t-elle enfin nous montrer quelque chose ? A moins qu’elle ne soit encore éclipsée par la Haas qui va sans doute encore chercher à marquer des points tant qu’elle le pourra en ce début de saison. Elle pourrait aussi être encore battue par la Toro Rosso, qui a montré sur les lignes droites de Bahreïn que les chevaux en moins du bloc Ferrari 2015 n’étaient pas encore un problème.

Dans le paquet, mais un peu plus à l’arrière, on devrait encore retrouver Renault, jamais très loin mais jamais dans les points cette année, il est peut-être temps d’ouvrir le compteur du losange. Surtout que l’on a découvert que la McLaren pouvait, oh surprise, rentrer dans un top 10 lors de la dernière course, espérons qu’ils n’attendent pas qu’un pilote belge soit de nouveau dans la voiture pour scorer de nouveau. Attention aussi à ne pas se faire déborder et battre par Manor et un Wehrlein de talent. Nous, ça nous fait sourire en tant que fan de F1, mais à Woking et Enstone il doivent trouver la blague beaucoup moins drôle. On espérera aussi en Chine voir les Force India, de toute façon ils peuvent pas faire pire que leur dernière course qui était à vomir de nullité.

Et Sauber ? Bah ils sont là, et ça, c’est déjà un exploit !

Sans plus attendre, voici donc les questions auxquelles le GP de Chine devrait répondre :
– Si les qualifs sont pas terribles, on aura de nouveau droit à la réunion d’urgence dimanche et tout le bordel ?
– On a bien prévenu le public qu’une place en tribune principale ne suffisait pas pour aller essayer une Ferrari ?
– Ils savent chez Haas que le chiffre 8 porte bonheur en Chine ?
– Bottas pensera-t-il à regarder devant lui cette fois ?
– Haryanto prouvera-t-il qu’il vaut mieux qu’un chauffeur de bus de Jakarta ?

Et celles auxquelles il ne devrait pas répondre, ou alors par accident :
– Vijay pourrait pas acheter à Sauber un passeport suisse quelques millions, comme ça on résout deux problèmes en même temps ?
– C’est quand que Bernie nous annonce l’arrivée future du Grand Prix du Panama, histoire de réunir ses deux grandes passions ?
– Si les deux Mercedes devaient faire 0+0, elle ressemblerait à quoi la tête à Toto ?
– Si en démarrant en pole, Hamilton est en moyenne 6 ou 7ème à la fin du 1er tour, combien de temps faudra-t-il pour remplir la baignoire ?
– S’il fait un peu froid, ne sera-t-il opportun de mettre un petit Shanghai ?

Shinji

Les infos indispensables

Les pneus. Pirelli fournira aux pilotes, pour cette manche, les pneus P-Zero Mediums (blancs), Tendres (jaunes) et Super Tendres (rouges). Comme toujours, en cas de piste humide, les pilotes disposeront des pneus Cinturato pour la Pluie (bleus) et pour des conditions Intermédiaires (verts).

Rappel du règlement : chaque pilote dispose de 13 trains de pneus sec par week-ends. Sur ces 13 trains, Pirelli en réserve 2 à la course (qui peuvent être du même composé ou de deux composés différents) et 1 autre, du composé le plus tendre, à la Q3 (pour ceux qui y entrent / les autres le conservent pour la course). Les 10 autres trains sont sélectionnés librement par les équipes/pilotes.
En course, le pilote doit utiliser au moins deux composés différents sur les trois mis à disposition, sachant qu’il doit obligatoirement passer 1 des 2 trains choisis par Pirelli.

Ainsi, à Shanghai:
– 1 train de Supertendres est réservé à la Q3 ;
– 1 train de Mediums et 1 train de Tendres sont réservés à la course.

Voici l’allocation pneumatique par pilotes pour le GP de Chine :
Choix des pneus Pirelli par pilotes à Shanghai

Le commissaire-pilote. Pour cette course, le quatrième membre du collège des commissaires sera Alan Jones, le Champion du monde 1980 de Formule 1. Vous savez, celui qu’on oublie souvent avec Denny Hulme et Mike Hawthorn.

Les décisions des commissaires. Pour retrouver l’ensemble des décisions prises par les commissaires de course à l’occasion du Grand Prix (et d’autres informations utiles, en anglais), cliquez ici (rubrique « Stewards Decisions »).

Le Grand Prix 2015. Lewis Hamilton part en pole, garde la tête (dingue) et mène tranquillement la course devant Nico Rosberg et les deux Ferrari. Il ne se passe pas grand-chose, ne mentons pas, mais à un moment Rosberg s’énerve parce que selon lui Hamilton le ralentir volontairement pour le mettre sous la menace des Ferrari et l’obliger à user ses pneus. Bon.

Finalement, c’est Maldonado qui anime un peu la course en loupant l’entrée aux stands au 34ème tour, ce qui l’oblige à une marche arrière à côté de l’ancien bac à graviers et de la plaque « Ci-gît le titre 2007 de Lewis Hamilton » (non, une telle plaque n’existe pas – sauf sans mon petit coeur fragile). En fin de course, Maldonado est accroché par Jenson Button, tout arrive. Max Verstappen doit, lui, stopper sa Toro Rosso en plein milieu de la ligne droite des stands. Voiture de sécurité. Fin.

Les troisièmes pilotes. NON. Enfin, sauf si Fernando Alonso n’est pas jugé apte après les EL1. Dans ce cas, Stoffel Vandoorne pourrait courir.

Les horaires du GP.
Essais libres 1 : vendredi 15 avril, à 4h00.
Essais libres 2 : vendredi 15 avril, à 8h00.
Essais libres 3 : samedi 16 avril, à 6h00.
Qualifications : samedi 16 avril, à 9h00.
Course : dimanche 17 avril, à 8h00.

Les rendez-vous du SAV.
SAV des EL et des qualifications : samedi 16 avril, en direct à 15h00 (podcast publié dans la foulée).
Début du vote pour le Quinté± : dimanche 17 avril, juste après la course.
SAV de la course : lundi 18 avril, en direct à 20h30 (podcast publié mardi).

Fab

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