GP Canada 2016 – Preview : Sérieux, z’allez pas mater Allemagne-Ukraine à la place de la course ?

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Avant le début du Grand Prix du Canada, l’équipe du SAV de la F1 vous propose sa présentation de la septième manche de la saison 2016 du Championnat du Monde de Formule 1.

Le circuit

Tracé du Circuit Gilles Villeneuve

La distance. 70 tours du circuit de Montréal (4,361 km) sont prévus, pour une distance totale de 305,270 km.

Le DRS. Deux zones DRS seront mises en place à Montréal : la première dans la longue ligne droite de retour, entre le virage 13 et la célèbre chicane finale, puis dans la courte ligne droite de départ/arrivée avec un point de détection, pour les deux zones, situé 110m après le virage 10.

L’analyse. Comme on est des feignasses, on vous renvoie à l’article de l’année dernière.

Les enjeux

A Monaco, Lewis Hamilton a montré à Nico Rosberg qui était Raoul. Mais Red Bull a aussi montré à Mercedes qu’elle n’allait pas se laisser éparpiller façon puzzle. Alors certes, les stratèges autrichiens ont été moins fins que ceux de Mercedes, mais l’avertissement est assez grand pour être pris en compte. Cependant, si Monte-Carlo avait toutes les qualités pour satisfaire la RB12, Montréal ne sera pas tout à fait de ce tonneau, et il y a fort à parier que les Flèches d’argent reprennent un peu d’aise. De son côté, la Scuderia Ferrari arrive avec un léger coup derrière la nuque et des nouveautés à foison, notamment au niveau du turbo. Suffira-ce pour reprendre l’avantage sur RBR ? Bah on verra.

Derrière, Force India s’est offert un petit podium, tranquille, à la cool. Mais Williams attendait avec impatience Montréal, un circuit où la FW38 devrait être à l’aise, comme ses devancières. Cependant, difficile de croire que l’écurie britannique ou la structure indienne seront en capacité de chercher le podium SI LA COURSE SE DÉROULE DANS DES CONDITIONS NORMALES. Après ? Ben après c’est un peu open bar : venez comme vous êtes, comme on dit. Toro Rosso devrait être là aussi, pour les points. Quant à McLaren, bof, la confiance n’est pas énorme ; Haas, on ne sait plus trop quoi penser ; Renault, allez, pourquoi pas ; Sauber… rien.

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Sans plus attendre, voici donc les questions auxquelles le GP du Canada devrait répondre :
– La poutine jettera-t-elle moins de froid que Poutine ?
– Le Mur des Champions, c’est pas un peu sur-fait ?
– Sur qui va tomber le chat noir cette semaine ?
– Avec le nouveau moteur Renault, Verstappen devrait arriver plus vite dans les murs, non ?
– Haas a-t-elle enfin retrouvé la feuille des réglages de Melbourne et Bahreïn ?

Et celles auxquelles il ne devrait pas répondre, ou alors par accident :
– Le vrai objectif de Williams c’est les arrêts aux stands ou le podium ?
– Le vrai objectif d’Hülkenberg c’est d’être là ou d’être sur le podium ?
– Montréal, Tonatlético ?
– Ils auraient pas pu avancer le départ d’une heure qu’on tombe pas pendant un match de l’Euro ?
– Qui êtes-vous ?

Les infos indispensables

Les pneus. Pirelli fournira aux pilotes, pour cette manche, les pneus P-Zero Tendres (jaunes), Supertendres (rouges) et les Ultratendres (violets). Comme toujours, en cas de piste humide, les pilotes disposeront des pneus Cinturato pour la Pluie (bleus) et pour des conditions Intermédiaires (verts).

Rappel du règlement : chaque pilote dispose de 13 trains de pneus sec par week-ends. Sur ces 13 trains, Pirelli en réserve 2 à la course (qui peuvent être du même composé ou de deux composés différents) et 1 autre, du composé le plus tendre, à la Q3 (pour ceux qui y entrent ; les autres le conservent pour la course). Les 10 autres trains sont sélectionnés librement par les équipes/pilotes.
En course, le pilote doit utiliser au moins deux composés différents sur les trois mis à disposition, sachant qu’il doit obligatoirement passer 1 des 2 trains choisis par Pirelli.

Ainsi, à Montréal :
– 1 train d’Ultratendres est réservé à la Q3 ;
– 2 trains de Tendres.

Voici l’allocation pneumatique par pilotes pour le GP du Canada :
Choix des pneus Pirelli par pilotes à Montréal

Le commissaire-pilote. Pour cette course, le quatrième membre du collège des commissaires sera Derek Warwick.

Les décisions des commissaires. Pour retrouver l’ensemble des décisions prises par les commissaires de course à l’occasion du Grand Prix (et d’autres informations utiles, en anglais), cliquez ici (rubrique « Stewards Decisions »).

Le Grand Prix 2015. Alors, je vais commencer par le podium parce que franchement, c’est quasiment le truc le plus palpitant du GP : Hamilton 1er, Rosberg 2e et Bottas 3e. Sinon, ensuite, ça a été calme hein, ça s’est tenu. Un seul arrêt, Vettel qui remonte le peloton parce que Ferrari s’est viandé en qualifications. Bref, du classique. Juste, au 43e tour, Vettel passe Hülkenberg dans la chicane finale. La Force India part en tête à queue, mais sans touchette. Et puis, le gros moment fort du GP, ça a été dans la 49e boucle, quand Grosjean qui était tranquillement 5ème du GP, a oublié que Stevens et sa Manor ne disparaissaient pas totalement une fois passé devant. Du coup il s’est rabattu dessus au freinage de la chicane. Il a été pénalisé de 5 secondes et a finalement terminé 10e. Voilàààà.

Les troisièmes pilotes. Pas de troisième pilote prévu cette semaine.

Les horaires du GP.
Essais libres 1 : vendredi 10 juin, à 16h00.
Essais libres 2 : vendredi 10 juin, à 20h00.
Essais libres 3 : samedi 11 juin, à 16h00.
Qualifications : samedi 11 juin, à 19h00.
Course : dimanche 12 juin, à 20h00.

Les rendez-vous du SAV.
SAV des EL et des qualifications : samedi 11 juin, en direct à 21h00 (podcast publié dans la foulée).
Début du vote pour le Quinté± : dimanche 12 juin, juste après la course.
SAV de la course : lundi 13 juin, en direct à 20h30 (podcast publié mardi).

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