GP Hongrie 2016 – Preview : Hungarogorille – Formula One Circus feat. Georges Brassens

(oui la personne qui a choisi ce titre est en roue libre, sachez-le)
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Avant le début du Grand Prix de Hongrie, l’équipe du SAV de la F1 vous propose sa présentation de la onzième manche de la saison 2016 du Championnat du Monde de Formule 1.

Le circuit

Tracé du Circuit du Hungaroring

La distance. 70 tours du Circuit du Hungaroring (4,381 km) sont prévus, pour une distance totale de 306,630 km.

Le DRS. Deux zones DRS seront mises en place à Budapest : la première dans la ligne droite de départ/arrivée et la seconde après le premier virage, avec un point de détection unique situé juste avant le dernier virage.

L’analyse. Comme on est des feignasses, on vous renvoie à l’article de l’année dernière.

Fab

Les enjeux

Aaaaah le Hungaroring ! Monaco sans le charme et les murs … Attendez, Monaco ? Non, vous n’croyez quand même pas à une nouvelle pole Red Bull ? Ce serait la première fois depuis l’apparition des V6 Turbo Hybrides que Mercedes concéderait plus d’une pole sur une saison. 45 poles sur les 48 dernières séances de qualifications. Mais il y a aussi une course après ça : départ, communications radio, fiabilité, arrêts aux stands … Vous savez, toutes ces « petites » choses capable de renverser une course quoi … Cependant les Flèches d’argent continuent d’impressionner et si je devais miser quelques pièces elles resteraient logiquement ma préférence (même si ce circuit leur résiste encore sous ce règlement).  En tout cas une chose est sûre : j’éviterais de miser sur les Ferrari. Rappelons, puisque nous sommes dans les enjeux, que le leur c’est la deuxième place du championnat, convoitée par les Autrichiens, seulement 6 points derrière.

Restons sur le championnat et une 4ème place disputée par Williams et Force India, qui est actuellement sur la meilleure lancée, 59 points sur les 5 dernières courses contre 27 pour l’équipe de Grove. Surtout que Force India et Sergio Pérez ont eu tendance à se montrer à l’aise sur les circuits sinueux.

Toro Rosso, McLaren et Haas devraient, avec les deux équipes évoquées dans le paragraphe précédent, composer le milieu de peloton habituel évoluant plus ou moins selon les circuits. Enfin, Renault, Manor et Sauber fermeront logiquement la marche, avec une mention particulière pour l’équipe suisse dont la rachat par Longbow Finance a été dévoilé. Bien sûr ce dernier n’aura pas d’effet sur la performance des voitures dès ce week-end, ni même sûrement sur cette saison mais on garde en tête chez Sauber qu’il faudra décrocher au moins 1 ou 2 points pour repasser devant Manor.

Quentin

Sans plus attendre, voici donc les questions auxquelles le GP de Hongrie devrait répondre :
– Max Verstappen va-t-il encore être élu « Max Verstappen du jour » lors du Grand Prix de Max Verstappen de Hongrie de Formule Verstappen ?
– Que va-t-il se passer pour que les Mercedes ne gagnent pas ?
– Williams va-t-elle reprendre sa marche en avant triomphale pour le prix de l’arrêt au stand le plus rapide ?
– Renault sera-t-elle moins proche d’être près de la zone des points ou plus loin d’être hors des points ?
– Si on suit la logique des deux dernières saisons, le seul autre vainqueur de l’année doit l’emporter ici, on est d’accord ?

Et celles auxquelles il ne devrait pas répondre, ou alors par accident :
– Comment vont faire les employés de Sauber pour se faire payer des cafés maintenant ?
– Budapest ou choléra ?
– Si Pogba vaut 120M€, pourquoi ne pas l’offrir à Force India lors de la distribution des revenus FOM ?
– 30 ans sans discontinuer au calendrier et sans aucune remise en cause du contrat : quels dossiers possède la Hongrie sur Bernie Ecclestone ?
– Tu aimes les films de gladiateurs ?

Fab

Les infos indispensables

Les pneus. Pirelli fournira aux pilotes, pour cette manche, les pneus Mediums (blancs), Tendres (jaunes) et Supertendres (rouges). Comme toujours, en cas de piste humide, les pilotes disposeront des pneus Cinturato pour la Pluie (bleus) et pour des conditions Intermédiaires (verts).

Rappel du règlement : chaque pilote dispose de 13 trains de pneus sec par week-ends. Sur ces 13 trains, Pirelli en réserve 2 à la course (qui peuvent être du même composé ou de deux composés différents) et 1 autre, du composé le plus tendre, à la Q3 (pour ceux qui y entrent ; les autres le conservent pour la course). Les 10 autres trains sont sélectionnés librement par les équipes/pilotes.

En course, le pilote doit utiliser au moins deux composés différents sur les trois mis à disposition, sachant qu’il doit obligatoirement passer 1 des 2 trains choisis par Pirelli.

Ainsi, au Hongrie :
– 1 train de Supertendres est réservé à la Q3 ;
– 1 train de Tendres et 1 train de Mediums sont réservés à la course.

Voici l’allocation pneumatique par pilotes pour le GP de Hongrie :
Choix des pneus Pirelli par pilotes au Hungaroring

Le commissaire-pilote. Pour cette course, le quatrième membre du collège des commissaires sera Alan Jones, Champion 1980 de Formule 1.

Les décisions des commissaires. Pour retrouver l’ensemble des décisions prises par les commissaires de course à l’occasion du Grand Prix (et d’autres informations utiles, en anglais), cliquez ici (rubrique « Stewards Decisions »).

Le Grand Prix 2015. La course se déroule quelques jours après la mort de Jules Bianchi et est précédée d’une poignante minute de silence des proches du Français et des pilotes, réunis en cercle autour de leurs casques, au centre desquels est placé, par son frère, celui du défunt.

Passée l’émotion de ce moment, vient l’heure du départ. Après un envol manqué en Grande-Bretagne, les Mercedes qui verrouillaient de nouveau la première ligne – Hamilton devant Rosberg – sont prises en défaut par des Ferrari bondissantes. Pire pour le Britannique, il tente une manoeuvre contre son équipier à la chicane et se manque. Il sort dans les graviers et perd gros, se retrouvant 10e au bout d’une petite minute de course.

Dès alors, Rosberg est le seul adversaire valable pour Vettel et Räikkönen, mais le pilote au n°6 peine à tenir le rythme de SF15-T fringantes dans des conditions chaudes. Ce n’est pas vraiment mieux pour Hamilton qui met 10 tours à gagner une place en se débarrassant de Massa. Progressivement, toutefois, au jeu des arrêts, les positions se normalisent et les deux Ferrari précèdent les deux Mercedes à partir du 30e tour.

Mais, après la mi-course, les choses s’accélèrent : Räikkönen, tranquille 2e, connait des problèmes de MGU-K et ralentit copieusement. Puis, au 43e tour, l’aileron avant de la Force India VJM08 d’Hülkenberg décide de se désolidariser du reste de la voiture en bout de ligne droite des stands. L’Allemand, privé de tout contrôle, percute de plein fouet les pneus au bout du dégagement mais s’en sort indemne. La voiture de sécurité virtuelle puis réelle est déployée et resserre les positions.

Au restart, Hamilton, 4e, est sous la menace de Ricciardo. L’Australien tente l’extérieur sur la Mercedes au premier virage mais le Britannique manque son freinage, percute la Red Bull et l’oblige à sortir de la piste. Il abîme son aileron avant l’incident. Il rentre quelques tours après pour le changer avant de repartir en 13e position. Il est plus tard pénalisé par un drive through pour la collision avec Ricciardo.

A l’avant les choses bougent aussi : Räikkönen perd des places, toujours handicapé par son problème et Vettel voit Rosberg et Ricciardo fondre sur lui. Pendant qu’Hamilton se répand en excuses auprès de son équipe à la radio, l’autre Mercedes est sous la menace de la Red Bull. A ce moment précis, à dix tours de l’arrivée, la physionomie du championnat est totalement chamboulée : Rosberg en prendrait la tête pour un point alors qu’il en comptait 17 de retard avant cette manche.

Mais il est dit que rien ne serait inscrit dans le marbre. Le n°44 parvient à revenir dans le top 10 et, au 64e, alors que Rosberg perd du terrain sur Vettel, Ricciardo tente un dépassement de très osé dans le virage 1. L’Australien part de loin mais tire trop large pour maintenir son avantage et Rosberg se rabat suivant la trajectoire de course. Or, l’aileron avant de la Red Bull y traîne et c’est le contact. Le pneu arrière gauche de la n°6 crève instantanément et l’Australien a un aileron avant amoché.

Finalement, après une course brouillonne Hamilton prend la 6e place et creuse encore l’écart au Championnat sur son équipier qui finit 8e après un passage par les stands. La victoire revient sans conteste à Sebastian Vettel qui dédie ce 41e succès à Jules Bianchi : « Merci Jules, cette victoire est pour toi », lance-t-il, en français, à la radio.

Les troisièmes pilotes. Pour ce Grand Prix, lors des EL1, Esteban Ocon remplacera Kevin Magnussen chez Renault et, du côté de Haas, Charles Leclerc occupera le baquet d’Esteban Gutiérrez.

Les horaires du GP.
Essais libres 1 : vendredi 22 juillet, à 10h00.
Essais libres 2 : vendredi 22 juillet, à 14h00.
Essais libres 3 : samedi 23 juillet, à 11h00.
Qualifications : samedi 23 juillet, à 14h00.
Course : dimanche 24 juillet, à 14h00.

Les rendez-vous du SAV.
SAV des EL et des qualifications : samedi 23 juillet ou dimanche 24 juillet, en direct, horaire à déterminer (podcast publié dans la foulée).
Début du vote pour le Quinté± : dimanche 24 juillet, juste après la course.
SAV de la course : lundi 25 juillet ou mardi 26 juillet, en direct à 20h30 (podcast publié mardi ou mercredi).

Fab

4 Comments

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