Les pilotes de F1 au Dakar

Le 1er janvier 1979 marqua le point de départ d’une des plus formidables et spectaculaires aventures du sport automobile : l’incroyable histoire du Paris-Dakar, marqué par ses moments de joies et ses drames, ses exploits sportifs et ses polémiques. Initialement hôte d’amateurs ou plutôt d’aventuriers du désert, le Raid africain allait s’imposer dès sa première édition comme une étape majeure de la saison automobile et attirer ainsi ses premiers constructeurs et ses premiers pilotes professionnels. Parmi eux, bien qu’habitués aux vapeurs de goudron, les pilotes de Formule Un ne pouvaient rester insensible aux charmes du désert, et nombreux sont ceux qui tentèrent l’aventure, après des carrières plus ou moins longues en Formule Un et avec des chances et des fortunes diverses.

Le SAV de la F1 vous invite à découvrir les aventures de ces pilotes de F1 qui ont éprouvé cet irrépréhensible besoin de retourner jouer au bac à sable.

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Pesca, le maudit

L’aventure Pescarolo au Dakar commença en 1980, dès la 2ème édition, dans le cadre de la folle épopée Vespa. En effet, François Piot, responsable compétition chez Vespa, a l’idée de faire participer quatre scooters de la marque, soutenu par cinq Land Rover d’assistance, pilotés par des pilotes de renom. L’un d’eux sera Henri Pescarolo qui termina le Rallye au 44ème rang du classement général, qui comprenait également les Assistances. Loin d’être grisé par ce rôle « secondaire », Pescarolo a attrapé le virus du désert et y reviendra dès 1985 pour y participer pleinement, cette fois. Et il s’avère que le français se montre tout aussi à l’aise dans les dunes africaines que dans les lacets du Mans.

En effet, bien aidé par son copilote, Patrick Fourticq, pilote d’avion et donc bon navigateur, Henri Pescarolo va réaliser trois temps scratch avant de connaître une cruelle désillusion à 40 kilomètres de la fin du rallye en abandonnant sur problème mécanique alors qu’il occupait une prometteuse 4ème place.

L’année suivante, Pesca allait de nouveau déchanter mais cette fois-ci, il ne parcourut qu’une quinzaine de kilomètres avant que son Land Rover ne parte en flammes. 1987 ne sera pas un meilleur cru avec un nouvel abandon, cette fois-ci aux portes du désert de Ténéré, au Niger.

Malgré ces abandons à répétition, Pesca fait montre d’un potentiel certain et Peugeot lui confie une 405 pour l’édition 1988, mais une nouvelle fois, le français pourra s’asseoir sur ses espoirs de classement, après une pénalité de 10 heures et surtout après être parti en tonneaux lors de la 4ème étape, dans le sud algérien. Pourtant, le français n’abandonne pas et entreprend une superbe remontée jusqu’à la 18ème place finale, ponctuée de 3 temps scratchs.

L’édition 1989 ressemblera peu ou prou à la précédente, avec une nouvelle pénalité, des problèmes mécaniques et une belle remontée infernale de la 91ème à la 22ème place. Mais, poursuivi par sa malchance, Pesca ne verra, une nouvelle fois de plus, pas Dakar, après avoir abandonné à quelques jours de la fin du rallye.

On pense alors que la scoumoune a eu raison de Pescarolo qui retentera cependant l’aventure, 7 ans plus tard, mais cette fois-ci comme amateur et sans assistance. Il atteindra bien Dakar où il terminera 17ème au classement auto, remportant ainsi le classement de sa catégorie.

Engagé en 1998 sur un Protruck américain, Pesca débute bien son Dakar avant de connaître un nouvel abandon à trois jours de l’arrivée.

S’ensuivront plusieurs participations sur Nissan en tant que voiture privée : 11ème en 1999, 9ème en 2000, 17ème en 2001 et 21ème en 2003.

Cependant l’aventure Pescarolo sur les pistes du Dakar ne saurait être complète sans que l’homme y mette les mains dans le cambouis en alignant, en 2006, un Buggy de sa conception. Mais une nouvelle fois, comme marqué définitivement par le sort, Pescarolo est contraint d’abandonner à 3 jours de l’arrivée.

[tab:Ickx]

Jacky, roi du désert

Le belge aux 8 victoires, aux 13 poles et aux 25 podiums fut le 1er pilote de Formule Un a véritablement briller sur le Dakar, et ce dès 1981, à bord d’une insolite Citroën CX 2400 GTI officielle, co-pilotée par Claude Brasseur. Lors de la 11ème étape, l’équipage signe son premier temps scratch (le deuxième de Citroën) entre Bouna et Korhogo, en Côte d’Ivoire. Cependant, le lendemain, l’aventure se termine pour le duo après un tonneau spectaculaire qui les contraint à l’abandon.

En 1982, la même équipe est de nouveau au départ, cette fois-ci pour le compte de Mercedes. Sa régularité permettra à l’équipage franco-belge de prendre provisoirement la tête du classement général autos dès la 5ème étape mais il faudra attendre 2 jours avant qu’il ne signe son premier temps scratch d’un longue série de 7 victoires lors des 11 dernières étapes, ce qui ne sera cependant pas suffisant pour contrer les frères Marreau qui l’emportent sur les bords du Lac Rose, Ickx et Brasseur se contentant de la 5ème place.

Ayant retenu les leçons de la saison précédente, Jacky Ickx et Claude Brasseur démarrent le Rallye en trombe, mettant à profit les qualités du Mercedes 280 GE et leur pointe de vitesse qui leur permettra même de devancer les motos, traditionnellement plus rapides, lors de la 4ème étape. Auteur de 5 temps scratch, le binôme de chez Mercedes a cumulé assez d’avance pour se permettre de gérer la fin de course et s’impose à Dakar, Jacky Ickx entrant ainsi dans l’histoire comme le seul ex pilote de F1 vainqueur du Dakar, jusqu’à aujourd’hui encore.

En 1984, Jacky Ickx convainc Porsche d’engager des équipages d’usine sur le Dakar. Cependant, le Rallye commence mal pour le favori logique de l’édition, puisque l’équipage franco-belge crève dès la 2ème étape et grille un faisceau électrique le lendemain : désormais, seul René Metge est en position de défendre les couleurs de Porsche pour la victoire finale. Cependant, dès la 4ème étape, Ickx signe 4 temps scratchs d’affilés, souvent devant l’autre Porsche 911 de Metge, ce qui lui permet de remonter dans le Top 10. Mais, une nouvelle fois, l’équipage franco-belge voit le sort s’acharner sur lui avec une sortie de route lors de la 8ème étape qui leur coûte 3 heures. Quatre temps scratch plus tard, Jacky Ickx et Claude Brasseur, rejoignent malgré tout Dakar en 6ème position, tandis que Porsche l’emporte avec l’équipage Metge/Lemoyne.

En 1985, Jacky Ickx participe à son 5ème Dakar et après avoir explosé son train avant lors de la 8ème étape, enregistre son deuxième abandon, entre Dirkou et Agadez, au Niger.

Après une édition 1985 sans la moindre Porsche à Dakar, 1986 est l’année du sursaut avec un doublé final Porsche, Metge s’imposant à nouveau devant Ickx. Pourtant, l’aventure aurait pu s’arrêter dès la première semaine pour Ickx et Brasseur qui, voulant éviter un motard, sortirent de la piste et crevèrent leur radiateur.

En 1987, Ickx prend un nouveau départ en s’engageant chez Lada avec un nouvel équipier, Christian Tarin. Cependant, c’est l’hécatombe dans le clan Lada et Jacky Ickx ne verra pas Dakar pour la 3ème fois, après avoir été le dernier pilote Lada a avoir abandonné, lors de la 12ème étape, entre Niamey (Niger) et Gao (Mali).

Après une 33ème place en 1988, Jacky Ickx rejoint Ari Vatanen chez Peugeot, toujours avec Christian Tarin comme co-pilote.

La Peugeot 405 s’avère redoutable, ne laissant que 3 des 16 temps scratch à ses adversaires. Au soir de la 5ème étape, Ickx est en tête tandis que Vatanen le suit (malgré un tonneau dans la première étape) reléguant, tous deux, le 3ème à déjà plus de deux heures. Le duel entre Ickx et Vatanen est épique, le finlandais alignant les temps scratch. Cependant, la victoire finale étant acquise à Peugeot, sauf avarie, Jean Todt décide de calmer le jeu dès la 12ème étape en tirant à pile ou face le vainqueur entre ses deux pilotes : Vatanen est désigné par le sort.

Pourtant, Ickx ne lâche rien et se tient prêt à saisir la moindre opportunité d’outrepasser les consignes de l’équipe. Lors de la 12ème étape, Ickx remporte la spéciale tandis que Vatanen, qui a jardiné, cède son fauteuil de leader. L’euphorie est cependant de courte durée pour Ickx et c’est bel et bien Vatanen qui remportera son deuxième Dakar, reprenant son bien le lendemain même de l’avoir perdu. Les deux pilotes répondant ainsi à la controverse sur le terrain.

En 1990, chien échaudé craignant l’eau chaude, Ickx retourne chez Lada. Les Peugeot dominent toujours autant les pistes du Dakar, s’offrant même tout le podium final à leurs couleurs. Tandis que Vatanen s’impose pour la 3ème fois d’affilé sur les rives du Lac Rose, Jacky Ickx offre une prometteuse 7ème place finale à sa Lada, après avoir signé le temps scratch lors de la 17ème journée, entre Néma et Tidjikja, en Mauritanie.

En 1991, Citroën succède à Peugeot et Ickx y retrouve son rival de 1989, Ari Vatanen. Cependant la saison sera maudite pour l’équipage belge, contraint à l’abandon après un incendie sur la route du Dakar. La célèbre ZX jaune Camel sera victime d’un autre accident lors de la Baja Aragon avant que le Rallye des Pharaons ne tourne au drame : après plusieurs tonneaux, la voiture explose, laissant Christian Tarin prisonnier des flammes. Sorti de la voiture par Jacky Ickx et Jean Todt, le belge succombe à ses blessures trois jours après son rapatriement.

En 1992, Ickx ne pourra rien contre ses coéquipiers et surtout contre un triplé Mitsubishi. Il ne reviendra qu’en 1995, pour tenter l’aventure seul sur un Toyota diesel, terminant l’édition au 18ème rang final et remportant la catégorie « Marathon Diésel ».

Pourtant, on se prend à rêver de voir Jacky Ickx faire le Dakar avec sa fille, Vanina, l’une des meilleures femmes pilotes. Après une première tentative avortée dans l’œuf en 1997 pour raisons de santé, le père et sa fille réalisent ce challenge en 2000, terminant à une honorable 18ème place finale.

[tab:Schlesser]

Schlesser, l’artisan du désert

C’est en 1986 que Jean-Louis Schlesser, auteur d’une 11ème place finale lors de son seul Grand Prix, à Monza, participe à son premier Paris-Dakar : une aventure qui tournera rapidement court, le pilote devant abandonner, lâché par sa boite de vitesse. Revenu chez Mitsubishi en 1990, Jean-Louis est disqualifié lors de la 5ème étape pour avoir changé tout son bloc moteur, ce qui est interdit par le règlement.

L’année suivante, il revient à bord d’un Buggy de sa conception. Les débuts sont difficiles, Schlesser n’ayant pas le soutien d’un motoriste, il est souvent victime de la fiabilité de son buggy, même si, en 1992, le nom de Schlesser s’inscrit au classement, à la 56ème place, mais entre les mains de son second pilote.

En 1993, Schlesser termine enfin le Dakar, à la 14ème place finale, sans l’aide d’un copilote, remportant du même coup la catégorie « 2 roues motrices ». Il renouvellera la performance en 1996, avec le titre 2 roues motrices et la 14ème place, mais cette fois-ci en partenariat motoriste avec SEAT.

En 1997, Schlesser hérite du V6 Renault, et remporte sa 1ère spéciale lors de la 2ème étape avant de partir en tonneau pendant la 6ème spéciale. Cependant, le buggy Schlesser allait continuer de montrer son potentiel lorsque Jutta Kleinschmidt remporta la 9ème spéciale, devenant ainsi la première femme à signer un temps scratch sur la Paris-Dakar, exploit qu’elle rééditera lors de la dernière étape autour du mythique Lac Rose. Au classement général, l’allemande allait se classer 5ème, offrant ainsi au français sa meilleure prestation en tant que « constructeur ».

L’année suivante, Schlesser confirmera en s’imposant à son tour en 5ème place du classement général, même si la seule victoire fut à mettre à l’actif de Jutta Kleinschmidt.

En 1999, après 11 participations, Jean-Louis Schlesser triomphe enfin dans l’épreuve reine du Rallye-Raid, remportant 2 victoires (contre 3 à son coéquipier) et en 2000, Jean-Louis Schlesser réédite son succès de l’année précédente, après avoir mis à profit les qualités de sa voiture, mais aussi sa patience et ses qualités de navigateur, en remportant à nouveau deux victoires de spéciales.

En 2001, Schlesser est grandissime favori et démarre en fanfare avec 3 victoires personnelles lors des 6 premières étapes, auxquelles s’ajoutent 2 victoires de son coéquipier. Cependant, lors de la 7ème étape, le français écope d’une heure de pénalité et retombe à la 8ème place. Cependant, il ne baisse pas les bras et s’adjuge 3 nouveaux temps scratch, dans un duel d’anthologie avec Hiroshi Masuoka. Cependant, au départ de la 17ème étape, les deux pilotes de l’équipe Schlesser se trompent d’heure et prennent le départ avant Hiroshi Masuoka, ce qui provoqua une sortie de « piste » du japonais (devant doubler 2 pilotes qu’ils n’aurait pas dû avoir à doubler) et leur vaudra une nouvelle pénalité, permettant à nouveau à Jutta Kleinschmidt de rentrer dans l’histoire, cette fois-ci à l’insu de Schlesser, le français devant se contenter de la 3ème place.

Commença alors une période creuse pour Schlesser, sans victoire et avec à son actif un abandon spectaculaire de ses deux buggy en 2002. Il faudra attendre 2006 et la première étape marocaine à Er Rachidia pour voir Schlesser s’imposer au temps scratch. Depuis, Schlesser ne joue plus qu’un rôle d’arbitre dans la lutte qui oppose les constructeurs, Mitsubishi, Volkswagen et BMW.

[tab:Tambay]

Patrick, l’infortuné

A l’occasion du départ de l’édition 1996, l’ancien pilote McLaren, Ferrari et Renault, lauréat de 2 victoires en Grand Prix, déclarait, à propos du Dakar : « On vit dans un monde triste, on a besoin de s’évader, de découvrir, de rencontrer. » Et pourtant, le français ne va pas se contenter de contempler le paysage à 150 km/h.

Débutant sur le Dakar en 1887, sur un Range Rover, Patrick Tambay ne tardera pas à faire parler de lui en signant le temps scratch lors de la 12ème étape reliant Niamey à Gao, avant de renouveler la performance à deux reprises par la suite. Cependant, malgré ses performances, le français doit se contenter d’une « lointaine » 20ème place finale.

En 1988, toujours sur Range Rover, Tambay fait partie du peloton des favoris. Après un début difficile où le français concède beaucoup de terrain, il survole littéralement la 11ème étape entre Tessalit et Lemjebir, au Mali,  reprenant notamment 2h30 à Ari Vatanen, avant de se porter à nouveau au sommet de la feuille des temps, deux jours plus tard. Troisième au classement final, Tambay est le premier français et surtout le premier des pilotes Range Rover.

Lors du désormais célèbre Dakar 1989, dominé par les Peugeot, Tambay, qui défend les couleurs de Mitsubishi, profite des erreurs des pilotes de la 405 pour leur reprendre du temps en signant notamment le scracth entre Dirkou et Termit au Niger. Malgré tout, le français ajoutera son nom à la longue liste de ceux qui ne rejoindront pas Dakar.

En 1990, Tambay rejoint Ickx chez Lada, mais abandonnera dès la première étape, moteur cassé.

L’année suivante, le Rallye commencera mal pour Tambay avec un tonneau dès le prologue et la perte d’une roue dans la première étape qui le relègue à 2h35 au général, anéantissant ainsi ses minces espoirs de bien figurer face aux Citroën et Mitsubishi. Le français remontera cependant jusqu’à la 7ème place finale.

Le français reviendra 3 fois par la suite, en 1992 sur Land Rover (abandon), en 1996 sur Mitsubishi avec René Metge comme co-pilote (13ème) et en 1997 sur une Ssang Young (Abandon).

[tab:Laffite et Alliot]

Laffite et Alliot, les passionnés

C’est en 1988 que le fidèle de chez Ligier et sextuple vainqueur de Grand Prix, Jacques Laffite, participe pour la première fois au Paris-Dakar. Cependant, 6 ans auparavant, ce passionné de l’épreuve africaine sponsorise, avec Jacques Dutronc, l’aventure moto de Pierre Landereau (14ème) et Raphaël de Montremy (32ème).

En 1988, Jacques Laffite intègre le team Porsche, avec Landereau comme copilote. Il y retrouve Jean-Pierre Jabouille, son coéquipier chez Ligier en 1981, mais abandonne dès la 4ème étape, sans camion d’assistance.

L’année suivante, chez Nissan cette fois-ci, le français ne sera pas plus fortuné.

Il faudra attendre 1994 pour que le futur consultant des Grands Prix reprenne la route de Dakar mais cette fois-ci, à moto, en compagnie de Philippe Alliot, sans qu’aucun des deux ne rejoigne l’arrivée.

Alliot reviendra en 1997, sur 4 roues cette fois-ci, associé à Pierre Landereau, sur Nissan, où il terminera le rallye à la 21ème place. L’année suivante, le français, toujours sur Nissan, acquit une très prometteuse 6ème place finale, malheureusement sans suite, puisque sa dernière participation, en 2000, sur Mercedes, se solda par un abandon.

[tab:Katayama]

Ukyo l’aventurier

L’ancien pilote Tyrrell et Minardi, passionné d’alpinisme, s’est élancé à six reprises sur le Dakar (après six saisons en F1 et six participations au Mans) avec pour simple ambition de vivre une aventure humaine.

Pour ses débuts, en 2002, Ukyo Katayama verra Dakar, terminant le Rallye à la 40ème place finale. Il terminera le Rallye 3 nouvelles fois, en 30ème position en 2005, ce qui reste à ce jour son meilleur classement final, et en 68ème place en 2007. Mais le japonais a surtout pris le pari de faire le Dakar sur un Toyota roulant au biocarburant.

En 2009, Katayama participe à son dernier Dakar en date mais ne ralliera pas l’arrivée, après un abandon dans la 5ème étape, entre Neuquén et San Rafael, en Argentine.

En 2010, le japonais aurait pu faire son retour sur les pistes du Dakar sud-américain, cependant, lors de son ascension du Mont Fuji, en décembre dernier, Ukyo a été surpris par le mauvais temps. Secouru à 2200 mètres d’altitude, il y a cependant perdu ses deux compagnons de route, retrouvés morts.

[tab:Jochen, Jean-Pierre et les autres]

Jochen, Jean-Pierre et les autres

Jochen Mass participa au Dakar en 1985 au sein de l’armada Porsche 959. Malheureusement aucune Porsche ne rallia l’arrivée et Jochen Mass fut le premier à abandonner, entre Tamanrasset, en Algérie et Iferouane au Niger, après une violente série de tonneaux.

En 1985, toujours, Jean-Pierre Jarier participa au Dakar avec un Mercedes 280 GE. 2ème lors de la 4ème étape, tout comme Mass, « Godasses de plomb » ne verra pas les bords du Lac Rose.

Jean-Pierre Jabouille participa également au Dakar. En 1984 et 1985, il pilote une Lada Niva, et à l’image de Ickx, son copilote est une vedette : Michel Sardou. Cependant, l’édition 1984 sera de courte durée après un accident sur la route de Vierzon. 1985 sera une édition à oublier également avec un nouvel abandon. En 1988, Jabouille change de copilote et fera partie de l’aventure « Porsche Foltène » avec son ami Jacques Laffite dans la seconde auto, mais une nouvelle fois, l’ancien pilote Renault dû renoncer avant même de rejoindre Dakar.

Le tableau ne serait pas complet sans parler de François Migault qui, après une carrière anonyme en F1 principalement chez BRM, prit le départ du Dakar 1981 sur un Mercedes 230 G mais abandonna. 15ème en 1982 pour son premier Dakar sur Mercedes 280 GE, le français abandonna l’année suivante.

Enfin, Paul Belmondo, auteur de 7 départs en Grand Prix pour March et Pacific, qui atteint pour la première fois Dakar en 2001, après 5 tentatives, se classant 29ème. Le français rejoindra de nouveau l’arrivée (cette fois-ci à Sharm El Sheik) avec le Team Dessoude en 2003, à la 20ème place finale. En 2007, Belmondo retrouve les rives du Lac Rose, à la 41ème place.[tab:END]

5 Comments

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