Difficulté du pilotage, Alonso, Séoul : l’actu en vrac avant Suzuka

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Difficulté du pilotage, Alonso, Séoul : l'actu en vrac avant Suzuka
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L’équipe du SAV de la F1 est revenue, en direct, sur l’actualité F1 de la semaine écoulée et notamment sur la volonté de la FIA de rendre les voitures plus difficiles à piloter à l’horizon 2016.

[tab:La FIA va réfléchir à des F1 plus difficiles à piloter]

La FIA veut rendre les F1 plus difficiles à piloter à l’horizon 2016

Vous trouvez que les Formule 1 sont, ces dernières saisons, trop simples à piloter ? Vous devriez être heureux d’apprendre que la FIA – suite à des réflexions menées au sein du Groupe stratégique, institution qui regroupe à parts égales des représentants de la FIA, des détenteurs des droits commerciaux et des écuries – a décidé de se pencher sérieusement sur la question.

En effet, toujours à la suite d’une plus large réflexion sur la question du spectacle en discipline reine, il est apparu, semble-t-il, que les spectateurs et téléspectateurs pensent que les monoplaces sont devenues trop simples à manier. Ce sentiment est d’ailleurs partagé par certains pilotes, à l’image de Daniel Ricciardo (Red Bull), vainqueur des Grands Prix du Canada, de Hongrie et de Belgique cette saison : « Physiquement, ce n’est pas une balade dans un parc, mais c’est plus facile qu’il y a deux saisons, au moins. Si les voitures sont plus rapides, elles seront physiquement plus difficiles à piloter. […] Je pense qu’aujourd’hui, ce n’est pas un mauvais compromis, mais il y a probablement quelques ajustements qui peuvent être faits, » a-t-il déclaré pour Autosport.

Ces « ajustements » devraient être décidés dans les mois à venir, en concertation avec les équipes, avec pour ambition de pouvoir les mettre en oeuvre dès la saison 2016. Les principales zones de réflexion porteraient, selon Autosport, sur l’adhérence pneumatique, les dimensions des voitures ou encore la performance aérodynamique.

[tab:Alonso au pays des rumeurs]

Alonso au pays des rumeurs

La période des transferts en F1 est souvent celle des rumeurs folles impliquant les pilotes de pointe du plateau. Mais, cette saison, Fernando Alonso est l’objet de tous les bruits possibles et imaginables. Cette situation étonnante, qui semble hors de tout contrôle, est en grande partie liée à l’incertitude autour de l’avenir du pilote espagnol chez Ferrari. En effet, s’il s’époumone, devant les médias, à condamner les rumeurs qui le donnent partant, la situation en interne n’est pas aussi nette.

Ainsi, la Gazzetta dello Sport rapportait, dès lundi, des propos selon lesquels le double-champion du monde aurait annoncé qu’il pourrait quitter la Scuderia. Si cette information n’a pas été plus mise en valeur que cela, soulignant sa relative importance, Autosport a pu relayer, là aussi sur la base des informations du journal aux pages roses, un certain « malaise » autour de demandes jugées « excessives » dans le cadre de sa prolongation de contrat au-delà de 2016, le terme de son actuel engagement.

L’incertitude qui plane laisse donc la porte grande ouverte aux rumeurs : en tête, il y a celle, tenace, liant Alonso et McLaren-Honda, devant laquelle Nigel Roebuck, sur le site Motorsport Magazine, a déclaré dans un billet : « Ce n’est pas un secret que Honda essaie désespérément de l’avoir, et à n’importe quel prix, mais je dirais que la balance penche en faveur d’un Alonso qui restera l’année prochaine [chez Ferrari] en espérant tirer profit de toutes ces années d’efforts contrariés et d’inspiration, mais qui, s’il ne voit pas pas de progression significative, partirait en 2016. Encore une fois, il se murmure que la confirmation de Fernando en tant que pilote McLaren-Honda pourrait être annoncée dès le week-end prochain, à Suzuka. Je dois admettre que ça me surprendrait, mais je me suis déjà trompé… »

Mais, aux côtés des plus improbables bruits qui envoient, souvent dans le cadre d’un échange, Fernando Alonso chez Red Bull, contre Sebastian Vettel, ou chez Mercedes, contre Lewis Hamilton, est apparue l’hypothèse a priori hautement fantaisiste d’un retour chez Lotus F1 – à Enstone, où il a conquis ses deux couronnes – avec la participation de Flavio Briatore et surtout du milliardaire canadien du textile, Lawrence Stroll, récemment lié à Sauber. Un potentialité jugée « stupide et fausse » par le manager italien et dont Gérard Lopez, le propriétaire de l’écurie britannique a déclaré qu’il n’en avait pas connaissance avant « de le découvrir sur Internet ».

[tab:Un Grand Prix à Séoul en 2016 ?]

Vers un Grand Prix de Corée du Sud à Séoul et de nuit ?

Le passage de la Corée du Sud en Formule 1 n’aura pas été des plus marquants. Comme un symbole, le Grand Prix avait eu lieu pour la première fois en 2010 sur un tracé à peine terminé (les grues se dressaient encore fièrement à l’horizon), autour duquel aurait dû se bâtir une ville. Quatre ans plus tard, la ville n’a jamais vu le jour et le circuit n’a pas été reconduit au calendrier de la F1 en 2014.

Qu’à cela ne tienne ! Le paddock de Singapour a été le lieu d’une rencontre entre Bernie Ecclestone, le président de la Formula One Management, et une délégation venue du pays du matin calme menée par Chung Yung-Cho, ancien directeur exécutif de KOVA (Korea Auto Valley Operation) qui avait organisé le Grand Prix de Corée du Sud entre 2010 et 2013. L’information est rapportée par Today Online, publication singapourienne spécialisée dans l’actualité de l’Asie et du Pacifique.

Au cours de cette discussion, aurait été évoquée la possibilité d’organiser une course dans les rues de la capitale sud-coréenne, Séoul, de nuit. Chung a, selon une source anonyme proche du dossier, « montré à Bernie des images du circuit urbain proposé » qui aurait « aimé ça ». Un accord verbal aurait même semble-t-il été conclu en attendant un approfondissement des discussions : « Ils sont actuellement en train de parler des droits d’entrée et ont provisoirement conclu un accord pour qu’il y ait une course dans le centre-ville de Séoul en 2016. »

Le modèle poursuivi serait évidemment celui de Singapour. Il permettrait de réduire nettement les coûts par rapport au tracé de Yeongam boudé par le public et dont la construction a coûté près de 260 millions de dollars : « Le modèle du Grand Prix de Singapour est attractif et si nous pouvons faire la même chose dans notre ville, ça sera plus intéressant pour les gens d’acheter des billets pour regarder la course. Je pense que ça marchera pour la Corée du Sud cette fois, si Bernie et Chung peuvent trouver un accord. » L’avenir nous dira si le projet se concrétisera comme Sotchi ou restera à quai comme New York ou Bangkok.

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L’équipe du SAV de la F1 revient sur ces différentes actualités mais aussi sur :

  • Retour sur Singapour : McLaren pointe du doigt les messages radio de Red Bull, Mercedes révèle les causes de l’abandon de Rosberg ;
  • Les dernières rumeurs de transferts, notamment autour d’Alonso, Vergne et Ericsson.
  • La situation financière difficile de Marussia et Caterham.
  • Le retour de Brabham en Endurance et son rêve de F1.
  • La controverse autour d’une subvention publique à Austin.
  • Max Verstappen comparé à Ayrton Senna par Helmut Marko.
  • Mercedes revient sur sa position concernant le gel des moteurs.
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