Le SAV des qualifications du Grand Prix d’Italie 2014

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Le SAV des qualifications du Grand Prix d'Italie 2014

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L’équipe du SAV de la F1 est revenue, dans une émission en direct, sur les qualifications du Grand Prix d’Italie qui ont vu Lewis Hamilton renouer avec la pole position devant Nico Rosberg (Mercedes) et Valtteri Bottas (Williams).

Lewis Hamilton, la pole tranquille !

Il fallait remonter jusqu’au Grand Prix d’Espagne 2014 pour trouver trace de la dernière pole position de Lewis Hamilton, mais ça, c’était avant ! Deux semaines après avoir renoué avec la première ligne, ce qu’il n’avait plus fait depuis le Canada, le Britannique n’a laissé aucun suspens en survolant les trois phases de qualifications où il n’a même jamais semblé menacé par Nico Rosberg, son coéquipier. Mieux, le natif de Stevenage a surtout su concrétiser en Q3 sa forme du moment, ne réalisant aucune erreur pour se ménager une avance d’un quart de seconde sur l’autre Flèche d’Argent : « Pour une fois, ce fut une séance vraiment sans problème pour moi et ce sont donc d’excellentes sensations d’être à cette position, » déclare Lewis Hamilton en conférence de presse. Et d’ajouter : « Je suis très enthousiaste pour demain. Je suis vraiment très fier de mon équipe. Les gars de mon côté du garage ont eux aussi traversé des moments difficile et ils ont fait un travail formidable pour tout le temps rebondir, réparer la voiture et composer avec les difficultés : nous avons donc réalisé cela tous en équipe et c’est chouette de verrouiller la première ligne une nouvelle fois, je suis fier d’être en pole pour eux. »

Kimi Raïkkönen, la chicane qui ne passe pas

L’on savait que la séance de qualifications ne serait pas l’une des plus fructueuses de l’histoire – et même de la saison de la Scuderia Ferrari – et le résultat final l’a confirmé. Fernando Alonso n’a pu décrocher que la septième place et Kimi Räikkönen, pour sa part, n’a même pas passé le cap de la Q2. Le Finlandais, qui avait deux tours pour entrer dans le top 10, n’a jamais su passer l’écueil de la seconde chicane du circuit de Monza et n’a pu que constater les dégâts, devancé qu’il fut par les surprenants Sergio Pérez et Daniil Kvyat.

La contre-performance, au domicile de la Scuderia, du Champion du monde 2007 n’a pas manqué d’être soulignée, avec l’air de ne pas y toucher mais au cutter tout de même, par un Alonso toujours prompt à marquer son territoire lors d’un point-presse : « C’est positif pour moi parce que je vois deux Mercedes, deux Williams, deux McLaren, une Ferrari, deux Red Bull… » Räikkönen, quant à lui, explique ses difficultés par un changement de comportement de sa monoplace, peut-être dû à la chaleur lombarde : « J’ai eu quelques soucis dans l’après-midi, car la voiture était plus difficile à piloter, j’avais du mal à trouver le bon niveau d’adhérence et je bloquais les pneus avant. C’est pourquoi, dans mon dernier relais en pneus Mediums, j’ai commis quelques petites erreurs qui m’ont empêché d’aller plus loin que la Q2. »

Kobayashi remet les pendules à l’heure

Absent du Grand Prix de Belgique pour faire place nette à Andre Lotterer, Kamui Kobayashi ne doit sa présence à Monza qu’à l’impossibilité pour Roberto Merhi, aligné en Essais Libres 1 avec l’autorisation exceptionnelle de la FIA, de s’assurer le gain de l’indispensable Super Licence. C’est donc avec une certaine satisfaction que le Japonais accueille sa qualification en 19^ème place juste devant les deux pilotes Marussia et son coéquipier : « Je suis très heureux du résultat d’aujourd’hui ! Je pense que les pièces que nous avons introduites à Spa fonctionnent bien et c’est une excellente nouvelle pour l’équipe. Je n’ai pas eu beaucoup de temps dans la voiture hier, mais je pense que ça a été un très bon retour. Nous avons travaillé dur durant la nuit pour améliorer la voiture et nous avons terminé devant nos principaux concurrents aujourd’hui. »

Kamui Kobayashi n’a en effet eu aucun mal à reléguer Marcus Ericsson à près d’une seconde, confirmant ainsi, comme il le déclarait devant les journalistes présents en Lombardie, que son éviction à Spa n’avait rien à voir avec ses performances. Il convient cependant de signaler que le Suédois fait état d’un « petit problème avec le moteur » qui l’a empêché de tirer profit de son relais en pneus Mediums et l’a contraint à aborder les qualifications « un peu à l’aveugle ». Sa cécité, c’est d’ailleurs ce que lui reproche la FIA : bon dernier, le pilote de la Caterham frappée du n°9 sera en effet contraint de prendre le départ de la course depuis la voie des stands après qu’il ait été reconnu coupable de ne pas avoir respecter les drapeaux jaunes agités, en Essais Libres 3, lors de l’arrêt forcé de la Force India de Sergio Pérez, sur problème hydraulique.

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