GP Italie 2016 – Preview : Monter sur le podium ou sur l’arrière de la Red Bull de Verstappen ?

Avant le début du Grand Prix d’Italie, l’équipe du SAV de la F1 vous propose sa présentation de la quatorzième manche de la saison 2016 du Championnat du Monde de Formule 1.

Le circuit

● La distance. 53 tours de l’Autodrome de Monza (5,793 km) sont prévus, pour une distance totale de 306,720 km.

● Le DRS. Deux zones DRS seront mises en place à Monza : la première se situera dans la ligne droite avant Ascari, avec un point de détection entre les deux virages de Lesmo, et la seconde se situera dans la ligne droite de départ/arrivée, avec un point de détection juste avant le dernier virage, la Parabolica.

● L’analyse. Comme on est des feignasses, on vous renvoie à l’article de l’année dernière.

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Les enjeux

Après Spa où Mercedes a choisi de faire coincider les pénalités moteur d’Hamilton et une évolution de son bloc hybride, les deux hommes à l’Étoile sont remis à égalité, ou presque puisque le Britannique dispose de plusieurs moteurs en parfait état. Au Championnat aussi, l’égalité n’est pas parfaite, Rosberg accusant un retard de neuf unités sur son équipier. L’enjeu majeur de Monza sera donc la lutte entre les pilotes des W07 Hybrid : Hamilton voudra reprendre la marche en avant quasi-implacable d’avant la trêve et Rosberg grappiller encore du terrain pour revenir sur le n°44 ou même reprendre la tête du classement pilotes.

Derrière, Ferrari n’a pas vraiment droit à l’erreur. Si le week-end de Spa a montré du mieux, celui-ci a été balayé par l’accrochage du premier virage qui a relégué les SF16-H dans la seconde partie du top 10 quand le podium semblait plus que jouable. Il faudra donc confirmer que les choses vont mieux à domicile en tentant de battre Red Bull et son duo de pilotes tout feu, tout flamme. En plus de cette lutte pour les accessits, le cas Verstappen va forcément revenir sur le devant de la scène lors d’une course où les lignes droites et les occasions de se décaler sont légions, même si à 350 km/h c’est peut-être un peu risquay.

Ensuite, vient la lutte pour la 4e place des constructeurs : ça y est, Force India a pris l’avantage sur Williams mais sur le circuit ultra-rapide de Monza, Grove espère retrouver un supplément de performance qui serait bienvenue surtout pour la dernière de Felipe Massa en Lombardie.

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Sans plus attendre, voici donc les questions auxquelles le GP d’Italie devrait répondre :
– En combien de morceaux Verstappen sortira de Monza s’il venait à sortir une Ferrari ?
– Grosjean a-t-il vérifié si ce n’est pas la caravane des vacances qui est encore accrochée à sa Haas ?
– Si Massa fait un podium à Monza, ne devrait-il pas arrêter dimanche soir ?
– Ça fait longtemps que les Mercedes ne se sont pas accrochées, hein ?
– Si le remplaçant d’Hulkenberg lors des EL1 fait le meilleur temps provisoire, pourra-t-on chanter « Ce-Ce-Ce-Celis mèèèèène ! » ?

Et celles auxquelles il ne devrait pas répondre, ou alors par accident :
– Combien de pilotes accepteront de monter sur le podium si c’est Jean Alesi l’intervieweur ?
– Comme les équipes ne veulent pas vraiment de leurs nouveaux pneus, Pirelli va-t-il s’amuser à faire monter les pressions au max ?
– Après ce GP, va-t-on se sentir comme la Grande-Bretagne en quittant l’Europe ?
– Si jamais Ferrari ne monte pas sur le podium, vont-ils restructurer leur restructuration ?
– Vous connaissez le #SAVF12016Challenge ?

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Les infos indispensables

● Les pneus. Pirelli fournira aux pilotes, pour cette manche, les pneus Mediums (blancs), Tendres (jaunes) et Supertendres (rouges). Comme toujours, en cas de piste humide, les pilotes disposeront des pneus Cinturato pour la Pluie (bleus) et pour des conditions Intermédiaires (verts).

Rappel du règlement : chaque pilote dispose de 13 trains de pneus sec par week-ends. Sur ces 13 trains, Pirelli en réserve 2 à la course (qui peuvent être du même composé ou de deux composés différents) et 1 autre, du composé le plus tendre, à la Q3 (pour ceux qui y entrent ; les autres le conservent pour la course). Les 10 autres trains sont sélectionnés librement par les équipes/pilotes.

En course, le pilote doit utiliser au moins deux composés différents sur les trois mis à disposition, sachant qu’il doit obligatoirement passer 1 des 2 trains choisis par Pirelli.

Ainsi, à Monza :
– 1 train de Supertendres est réservé à la Q3 ;
– 1 train de Tendres et 1 train de Mediums sont réservés à la course.

Voici l’allocation pneumatique par pilotes pour le GP d’Italie :

● Le commissaire-pilote. Pour cette course, le quatrième membre du collège des commissaires sera une légende du Mans, Tom Kristensen.

● Les décisions des commissaires. Pour retrouver l’ensemble des décisions prises par les commissaires de course à l’occasion du Grand Prix (et d’autres informations utiles, en anglais), cliquez ici (rubrique « Stewards Decisions »).

● Le Grand Prix 2015. Alors que tout un peuple est prêt à vibrer pour Kimi Räikkönen qui a enfin fait un truc notable cette saison en se qualifiant au deuxième position, aux côtés du poleman Lewis Hamilton, l’enthousiasme général est douché : le Finlandais se manque lamentablement au départ et est passé par tout le peloton. Hamilton se retrouve finalement aux prises avec Vettel mais le gère tranquillement avant de s’envoler vers le succès. Et Rosberg dans tout ça ? Eh bien l’Allemand, victime d’un problème avec son nouveau moteur durant le week-end, doit repasser à l’ancienne spécification du V6 turbo hybride. Il n’est donc pas en position de lutter avec son équipier ou avec la Ferrari n°5.

La course se déroule sans véritable problème pour Hamilton quand soudain, à cinq tours de la fin, il se voit intimer l’ordre à la radio d’accélérer le rythme sans poser de question. L’étonnement est palpable mais le Britannique s’exécute et enchaîne les tours rapides. Dans le 50e passage, c’est le moteur de Rosberg qui part en fumée. L’Allemand doit abandonner et va perdre encore une fois gros au Championnat. Finalement, une fois l’écart passé au-dessus des 25 secondes, Hamilton peut relâcher son effort. Il remporte la course devant Vettel et Massa qui hérite de la 3e place.

Après la course, la raison de l’accélération soudaine de Hamilton tombe : les pressions pneumatiques sont plus basses que les chiffres donnés par Pirelli et les deux Mercedes sont sous enquête. Or, après avoir entendu l’équipe et Pirelli, la FIA conclut que les contrôles n’ont pas été fait dans les règles de l’art et qu’ils n’ont donc pas de valeur. La victoire est donc officiellement entérinée pour Hamilton qui compte désormais 53 points d’avance sur Rosberg, à sept courses du terme de la saison.

● Les troisièmes pilotes. Pour ce Grand Prix, lors des EL1, Alfonso Celis Jr. remplacera Nico Hülkenberg.

● Les horaires du GP.
Essais libres 1 : vendredi 2 septembre, à 10h00.
Essais libres 2 : vendredi 2 septembre, à 14h00.
Essais libres 3 : samedi 3 septembre, à 11h00.
Qualifications : samedi 3 septembre, à 14h00.
Course : dimanche 4 septembre, à 14h00.

● Les rendez-vous du SAV.
SAV des EL et des qualifications : samedi 3 septembre, en direct, à 20h30 (podcast publié dans la foulée).
Début du vote pour le Quinté± : dimanche 4 septembre, juste après la course.
SAV de la course : lundi 5 septembre, en direct à 20h30 (podcast publié mardi).

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